Cécile Masson (à gauche), est cofondatrice de Esprit de SEL. Elle habite dans le quartier nord-est de Caen.
En 2011, Cécile Masson et Jacques Dufresne se rencontrent dans le cadre des conseils de quartier de la ville de Caen et décident de créer l'association Esprit de SEL. Deux ans plus tard, le SEL compte 62 adhérents. "L'idée est d'échanger des services et des objets sur la base d'une monnaie virtuelle : le grain de sel", explique Jacques Dufresne. Par exemple, le prêt d'une tronçonneuse pour une heure rapporte 60 grains de sel.
Réparation de porte, cours d'anglais,...
En échange des 60 grains de sel, l'emprunteur devra à son tour rendre service à un adhérent. "Il s'agit de petits services de proximité, un peu comme du dépannage entre voisins", poursuit le cofondateur. Ainsi sur le site internet, vous pouvez choisir parmi 192 offres disponibles : réparation de porte, cours d'anglais, garde d'enfant... Cependant pour bénéficier du système d'Esprit de SEL, il est nécessaire de devenir adhérent (12 € à l'année) et donc de rencontrer l'un des coprésidents, notamment lors des permanences au quartier Pierre Heuzé ou Saint-Jean Eudes. La France compte environ 500 initiatives comme celle-ci.
Pratique : Tél. 06 26 58 21 05 / www.esprit-de-sel.fr
Journal Tendance Ouest du 2 janvier 2014